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 Histoires, histoires quand tu nous prends

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5 participants
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Naismith
Bavard
Naismith


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MessageSujet: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMer 24 Aoû - 12:22

Figurez vous mais cher amis, qu'hier soir soir en rentrant d'une nouba d'enfer avec mes toktones (la première depuis le début de la semaine où ils n'ont tué personne, on n'avance moi je vous le dit!!! Wink ) un de mes assistant m'informe d'un retour de raid. Plein d'entrain et de joie (en ce moment mes raiders sont très efficaces), je décide d'aller les féliciter sur le champs, et fais livrer sur l'astroport une tonne de bière au Deut et autant de kahuète. La plupart des pilotes et raiders sont heureux et après un rapide et distrait salut se dépêche de se détendre. Mais dans un coin, je vois un pilote broyer du noir. Je me emets vite son nom en mémoire te je suis étonné car il a effectué un très bon raid. Je vais donc le voir pour en svoir plus et voir ce que je peux faire (vu que mes raiders sont les seuls à bosser à peu près correctement je vais pas les laisser déprimer... Histoires, histoires quand tu nous prends Ange22 ). Là il me tend quelques pages usées, qu'il me dit avoir trouvé durant son raid, et m'annonce tout de go, qu'il arrête de piloter et veut ouvrir une école de voile à toktone playa. devant son visage tout chamboullé, je n'ai pu qu'accepter, je n'avais vraiment pas le coeur à jouer au petit chef. Du coup je l'ai envoyé voir la Maire de Toktone ville afin qu'elle l'aide a mettre son projet au point. Toutefois je n'ai pu m'empêcher de lire ce qu'il m'avait donné. Je vous livre la première page telle quelle:

3éme jour.
Voilà seulement trois jours que nous avons quitté le poste de commandement, et j’ai déjà l’impression qu’il y a un mois que nous sommes partis. Les journées se succèdent au rythme de notre morne et lente marche.
La forêt que nous traversons, dans une sombre monotonie, est assez dense et ne semble plus finir. Nous n'y entendons aucun bruit, rien qu'un long silence oppressant troublé par nos seules émissions sonores. Depuis le départ nous sommes complètement sourds, à croire que cet endroit est un caisson d’isolement sensoriel.
Ce lieu est étrange, il semble dévorer les couleurs. Cette particularité nous affecte tous, nous sommes sur les nerfs. Juste après le repas, Yann est tombé à terre, pris de violents tremblements. Entre deux sanglots il ne cessait de parler des nuances de bleu qu'il voyait depuis sa chambre chez ses parents. Le médic lui a filé une pilule qui l'a calmé rapidement. Depuis il n'a pas bougé d'un pouce, le regard rivé dans le néant. Cette crise nous touche tous, jamais auparavant un membre de l’escouade n’était tombé de cette façon là. Nous comprenons tous ce qu’il voulait dire, ce qu’il rejetait. Nous le ressentons présent en nous.
Plus personne ne parle, mais je vois les questions s'afficher sur les visages tannés de mes compagnons. Où allons-nous ? Et pour quelle raison ?
Seul Marc le sait, mais d'après ce qu'il dit, il ne peut nous en apprendre plus pour le moment. Nous devons attendre le premier point de contact. Pourquoi ne rien nous dire ? Redoutent-ils un traître parmi nous ? C’est la douzième mission que nous partageons ensemble, je pourrais confier ma vie à chacun d'entre eux. D’ailleurs je l’ai déjà fait à plusieurs reprises.
Il doit connaître les réponses, ce n’est pas possible autrement. Je ne peux pas croire que nous sommes conduits à l'aveuglette sur cette fichue planète.
Personne ne nous a dit quoi que ce soit sur ce lieu, pas un mot sur ce silence insoutenable, ni au sujet des couleurs. Nous n'avons rien d'autre à faire qu'à marcher et à rejoindre le premier contact. Mais cette ignorance rend plus dure encore cette attente interminable durant laquelle notre esprit déambule vers nos cauchemars.

Dès que j'ai traduit la suite je la mets...
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Naismith
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mandalore
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mandalore


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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMer 24 Aoû - 14:13

ce que tu as écrit , c'est inventé ou tu e sort d'un bouquin ?
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Naismith
Bavard
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MessageSujet: c'est de ma main   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMer 24 Aoû - 14:23

C'est de moi, pas (encore) d'un livre. J'adore écrire, j'espère un jour publier des nouvelles et pourquoi pas des bouquins, mais ça demande beaucoup de temps, et ça j'ai pas toujours.
N'hésitez pas à en faire la critique, c'est toujours intéressant pour un auteur de savoir ce que les autres pensent (en bien où en mal).
@ plus
Naismith
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Pitchou
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMer 24 Aoû - 14:33

On a un ami avec Mandalore qui adore écrire aussi, on connait toutes ces histoires, mais lui il préfére les films, écrire des scénario pour crée un personnage que Mandalore jouera pour le ridiculiser...

Sinon j'aime bien écrire des histoires aussi mais je fais que la premiére page parce que j'ai d'autre idée et donc voilà Wink

Franchement j'aime bien ton style, j'attends la suite avec impatience...
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mandalore
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMer 24 Aoû - 14:35

ben je lis bcp de livres de SF et je trouve que tu écris assez bien et c'est pourquoi je t'ai demandé de confirmer si c'était de toi ou pas !
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crecki
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crecki


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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMer 24 Aoû - 21:28

moi je lis beaucoup mai j ecris pas du tout (franchement ca me saoul j ai pas d imagination)par contre j ai qu un truc a dire: respect!
mdr

j avou que c etait bien ecrit j analiserai ca avec mon pere on adore faire ca et sourtout ce prendre la tete quand on est pas d accord par rapport a un avis ...
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Naismith
Bavard
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MessageSujet: Le jour suivant   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyJeu 25 Aoû - 11:00

bon ben j'ai traduis la page suivante Histoires, histoires quand tu nous prends Accord07 alors je la mets ici pour pas faire pein de nouveau topic.

4éme jour.
La nuit a été calme. Aujourd'hui le Sergent a fait accélérer le pas. Il désire arriver au contact au plus tôt afin que nous puissions nous reposer. Mais comment se détendre dans ce maudit endroit ?
La forêt se fait de moins en moins dense facilitant légèrement notre progression, mais au train où nous allons nous finirons par tomber à un moment ou à un autre.
A midi Marc estimait que, si nous maintenions ce rythme, nous devrions toucher notre premier objectif d'ici deux jours, nous laissant ainsi une demi-journée de repos.
Depuis le départ nous n'avons encore aperçu aucune forme animale. Sans doute sommes-nous trop bruyants, mais cette absence me tracasse tout de même. Nous aurions au moins dû trouver des empreintes ou des pistes, mais rien. Comme ce silence omniprésent qu’aucun son n’est venu troubler depuis quatre jours. Il y a bien une légère brise, nous pouvons la sentir, la voir agité tendrement quelques branchages, mais elle ne dérange pas l'inactivité sonore. J'ai l'impression de vivre un cauchemar. Sommes-nous déjà tous morts ? Sommes-nous arrivés en Enfer ? Je ne me souviens pas de ma fin.
Non ! Je délire ! Nous sommes juste dans une foutue mission, sur une foutue planète qui va finir par tous nous rendre complètement dingues.
Edward vient de tomber prostré contre un arbre. La tête entre les genoux, il pleure tout son saoul maudissant cette forêt. Comme pour Yann, Sarah lui file une pilule rouge. Il semble craindre le médicament. Elle plonge sa main dans ses longs cheveux roux, immerge son regard gris clair dans celui d’Edward empli de terreurs et d’une voix calme et très douce tente de rassurer son patient. Finalement il accepte d’avaler la drogue. Marc regarde la scène. Il paraît hésiter. Son visage barré de cicatrices se tourne lentement vers chacun de nous, son crâne chauve se strie de trois petites rides. Finalement il déclare, passant outre ses ordres, que lui-même ne connaîtra notre terminus qu'au point de contact. Mais la mission initiale serait de repérer d’éventuelles infrastructures et de donner l’assaut en attendant du renfort.
Nous avons la désagréable surprise de découvrir que nous n’avons aucun repérage satellite. L’atmosphère les bloquerait. Pas la peine d'attendre un quelconque soutient extra-planétaire.
Pourquoi lâche-t-il le morceau maintenant ? il ne remonte le moral à personne en annonçant que nous progressons vers la faucheuse. Nous sommes une escouade de reconnaissance, pas une lourde. Notre boulot c’est l’exploration, pas le nettoyage par le vide.
Edward semble aller mieux, encore que ce ne soit pas le pied. Son visage encore mouillé de ses larmes reste perdu dans le vague.
Je n'aime pas cette mission.

(je vais essayer de traduire le reste plus rapidement Wink ).
Naismith
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mandalore
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyJeu 25 Aoû - 11:04

on attend la suite avec impatience Wink
c'est normal qu'il y ait pas les 2 premiers jours ?
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Naismith
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyJeu 25 Aoû - 11:07

Oui c'est normal.
N.
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Pitchou
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyJeu 25 Aoû - 11:59

Super Naismith !! et moi qui pensait que les Toktones étaient seulement des êtres sans cerveaux et sans coeur... à moins que ce ne soit pas les Toktones Mr.Red...

Vivement la suite qu'on sache ce qui'il se passe !!
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crecki
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyJeu 25 Aoû - 12:51

tu devrai acheter ou faire fabriquer un decodeur de langue toktone...

je veu la suiite!!!!
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Naismith
Bavard
Naismith


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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyJeu 25 Aoû - 15:50

'ai demander à mes chercheur de travailler sur un décodeur! 1h aprèsil m'ont appelé pour me dire qu'ils avaient trouvé quelque chose. Ils m'ont filé une toktonette Histoires, histoires quand tu nous prends Accord10 mais elle est doué alors on va plus vite.

5ème jour.

Père, Mère,

ien des années de silence se sont écoulées depuis cet accès de rage incontrôlé. Nos corps et nos âmes ont dû bien changer. J’espère qu’aujourd’hui nous arriverons à nous pardonner. Durant douze ans mes lettres sont restées sans réponses, mais je souhaiterais que celle-ci soit la fin de notre folle querelle.
Quoique vous en pensiez, je me souviens très bien de ces longues promenades en vos compagnies, Père, Mère. L’automne était votre saison préférée, vous disiez d’elle qu’elle était la plus belle et la plus riche d’entre toutes. Votre amour pour elle est-il toujours inchangé ? Vous profitiez des ces excursions pour m’enseigner la nature et ses lois simples. Continuez-vous toujours à parcourir, des après midi durant, ces longs dédales qui s’étendaient autour de la maison ?
La planète sur laquelle je me trouve actuellement est tellement différente de la notre. Ici le jaune lumineux du bouton d’or est totalement inconnu, il n’est même pas concevable pour nos esprits, de même que la blancheur immaculée des Œillets ou bien encore le bleu divin des Iris.
Si vous saviez comme mon cœur aspire à parcourir les grandes étendues vertes qui bordaient la maison, guettant anxieusement les moindres réactions des ruminants qui paissaient là tranquillement. Je souhaiterais tant vagabonder, comme lorsque j’étais tout jeune et insouciant, dans les arcs-en-ciel brumeux des forêts automnales.
L’idée de me retrouver assis confortablement dans le bleu azur de notre salon, fait vibrer mon âme, tout comme l’image de ce petit garçon, patientant calmement en attendant le repas, assis à lire et à relire des histoires de pirates et de magiciens dans votre petit bureau vert émeraude, ou lorsqu’il courrait dans vos jambes, au milieu de notre cuisine jaune soleil, gardant une attention particulière sur les casseroles où se préparait avec plénitude le chocolat fondu du dessert.
Oh! si vous saviez à quel point mon corps soupire à l’idée d’une bonne nuit de repos, bien emmitouflé dans les couvertures de ma petite chambre rou…

voila on traduit la suite
N.
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Naismith
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyVen 26 Aoû - 11:32

Continuons si vous le voulez bien. (très efficace cette tradutrice...Smile Wink )


6émé jour.

Bien que la nuit ait été calme, nous ne nous sommes guère reposés avec ce lourd silence pour seul compagnon. Les yeux rougis de mes compagnons ne mentent pas. Hier soir, Sarah et moi nous sommes tombés. Aujourd'hui je me sens mieux et j'espère que ça va durer car même si les cachets soulagent notre détresse, ils nous transforment en légumes. Le pire est que nous sommes conscients durant toute la durée de leurs effets.
Le Sergent nous a encore fait soutenir la marche et nous sommes arrivés au contact peu avant midi. Une savane, étroite de quelques kilomètres, nous sépare d’une immense jungle qui semble âgée de plusieurs millénaires. Malgré la distance, elle nous impose un respect craintif. Nous n'avons toujours pas rencontré le moindre animal, ni même le moindre bruit. Toutefois, durant notre progression, je me suis senti observé à deux reprises. J'avais l'impression d'être nu. J'ai tenté de localiser la source de mon malaise. Il paraissait venir des arbres mais je n'ai rien vu.
Cet après midi, après avoir monté les abriplazs, Marc nous a fait vérifier méticuleusement nos paquetages et particulièrement nos armes, il a décidé qu'à dater d'aujourd'hui, les gardes se dérouleraient par deux. Il m’a désigné pour être son compagnon. A-t-il perçu la même chose que moi. Ce serait une bonne explication pour ces nouvelles mesures. J’essayerais de lui en parler dès que l’occasion se présentera.
Franck tentait toujours de raconter des histoires drôles, mais comme personne ne riait, il s'est mis à parler de chez lui, des mille et une couleurs de sa maison, de la multitude de chants d'oiseaux qu'il pouvait y entendre, et fini par s'effondrer sur lui-même en pleurant et en martelant le sol de ses deux poings.
Le bilan est lourd. Cinq hommes en six jours, c'est une bonne moyenne.
J'ai la sensation que cet endroit nous fait quelque chose, comme s’il ne cessait de nous renvoyer vers nous même, en des lieux où nous refusons de nous rendre volontairement.
Le contact vient d'avoir lieu. Nous avons les coordonnées de la cible. Dorénavant tout contact radio nous est interdit jusqu'à celle-ci. En plus des chiffres nous venons d'apprendre qu'une escouade lourde a subitement disparu dans cette zone. Personne ne se fait entendre.
Je suis persuadé que je vais mourir sur cette planète, je ne sais pas comment, mais j’en suis sûr. Bien que cette pensée ne me réconforte guère, elle a supprimé en moi une terrible peur, celle de mourir. Elle me permet d'aller un peu plus en avant. Je suis étonné de voir à quel point elle me bloquait. En est-il pareil pour tous les Hommes ? Nous, en tant que soldats, nous y sommes confrontés plus souvent, mais ceux qui vivent derrière des bureaux, ceux qui ont une vie normale, les paralyse-t-elle aussi ? Plus j’y pense et plus je trouve idiot d’avoir peur de mourir. Après tout nous devrons tous retourner à la terre un jour ou l’autre, c’est naturel. Nous savons que c’est comme ça, pourquoi ne pas l’accepter et continuer à avancer. Pourquoi la peur de ne plus être nous tourmente-t-elle autant ? Il me semble que c’est justement elle qui nous empêche d’exister.
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mandalore
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyVen 26 Aoû - 13:04

comme d'habitude , on attend la suite !
Remercie ta traductrice pour moi
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Pitchou
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyVen 26 Aoû - 19:30

Raaaaaaa ils pouvaient pas le mettre direct en dialecte compréhensible !! Il sont nuls ces Toktones !! Au lieu de le crypter !!

Vite vite vite la traductrice dépéche toi et je t'offre 15 hectolitre de biére au deut! Histoires, histoires quand tu nous prends Accord10
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyVen 26 Aoû - 21:43

c est toujours aux parents que ca s addresse?

Non, c'est un journal de bord.
Naismith
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Naismith
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyLun 29 Aoû - 10:46

Et voilà, un retour de week-end mouvementé, problème avec les WOS, du rangement à faire sur le forum, et une abondance de flood!!!Perso je pense que je vais commencer par me prendre un bon kawa au Deutérium ainsi qu'un bon effet-râle-gant. Ma traductrice est revenue de son week-end! Cette petite à bossé tout le week-end pour raduire ce qui suit. Elle m'a tellement impressionné que je l'ai nommé ministre de la culture et délégué du Forum.
Allez je fais court et vous livre son travail.
@+
Naismith


7ème jour.

Seuls nos cauchemars ont mouvementé notre nuit. Plusieurs fois je me suis réveillé en sueur, trouvant quelques-uns de mes compagnons les yeux ouverts, incapables de trouver la paix relative des bras de Morphée.
Depuis que nous sommes entrés dans cette jungle notre progression est très lente, nous n'avons parcouru qu'à peine deux kilomètres. Nous nous sommes relayés toute la journée pour nous frayer un passage tout en faisant un vacarme d'enfer. D'après le Sergent, si nous continuons à cette allure, nous devrions atteindre notre objectif dans une dizaine de jours minimum. Mais je crains que la végétation n'empire au fur et à mesure de notre avancée jusqu’à nous arrêter totalement. Pourquoi n’y aurait-il pas dans l’univers des lieux qui ne soient pas accessible à tous ?
Depuis très tôt ce matin jusqu’en fin d’après midi il n’a cessé de pleuvoir des cordes. La pluie ruisselait des hautes et larges feuilles et nous tombait dessus en cascade. Lorsque je me trouvais en queue, je regardais glisser ces fines guirlandes de feu, se divisant au contact de larges feuilles mais continuant immuablement leur chute vers le sol. Je me sentais comme au pied d’un gigantesque château. Nous ne pouvons monter les abriplazs tant la végétation est dense. C’était le seul moment ou le groupe tentait de communiquer. Mais le mutisme de cette planète devient très contagieux, nous ne parlons pratiquement plus entre nous, juste le strict minimum.
Les quelques lignes que je note sont autant de remparts m’empêchant de retomber de nouveau dans cet interminable cauchemar et de perdre la raison. Elles sont tout ce qui me relie avec le monde "réel", si on peut employer un tel terme pour cet environnement.
Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point le bruit environnant était important pour l'homme. Le bruit que nous avons répandu durant cette journée nous a presque complètement fait oublier l’éternel silence de notre Hôte. Mais là, au "calme" il nous fait savoir qu'il ne nous a jamais vraiment quitté et avec son retour remontent nos angoisses. Elsa est agrippée une nouvelle fois à son arme, comme s'il s'agissait de sa vie qu'elle tenait entre ses mains. Sans doute a-t-elle raison, en cet espace, notre flamme intérieure ne dépend que de celle-ci. Finalement ma peau ne tient qu'à ce morceau de métal, je dirais même qu'elle est devenue cette chose. Mais même ici, dans cet endroit infernal, l’idée de m’en servir me répugne. N’ai-je fait de ma vie qu’un simple objet de mort.

8ème jour.

lsa et Edward ont disparu pendant la nuit. Ils nous avaient relevé à minuit, mais n'ont pas réveillé les suivants. Le Sergent s’est levé furieux, mais sa colère est vite tombée lorsqu'il a réalisé ce qui c'était produit. Nos amis se sont purement et simplement volatilisés. Nous n'avons trouvé aucune trace autour du campement, et malgré le silence total personne, pas même Marc, n'a rien entendu.
Bien que nos ordres soient formels, il a fait parvenir un message codé à la base, mais n'a pas attendu la réponse. Nous étions tous à cran, les jointures à blancs sur les crosses de nos armes, les sécurités relevées, les mâchoires crispées, à l’affût de la moindre proie, du moindre défouloir.
Ce soir nous avons reçu un message codé de la base. La mission doit continuer à tous prix. Que veulent-ils exterminer comme ça ? A quoi cet ordre rime-t-il ? Se servent-ils de nous comme des cobayes ? On a déjà entendu parler de ce genre de procédés. Discrètement j’ai fait part de mes doutes à Sarah. Elle penche pour des expériences de natures psychologiques. Elle trouve que le cadre s’y prête bien. Je perds toute confiance envers le commandement, j’ai l’impression d’être un pion qui jouerait en dehors de l’échiquier. Cette mission est tellement étrange, rien ni personne ne nous avait préparés à quelque chose comme ce que nous endurons. Nous sommes des personnes à qui l’on aurait presque amputé deux des cinq sens. Tous les cinq contribuent à l’équilibre d’un individu, je le vois maintenant. Éliminez en un, l’homme compense presque aussitôt. Mais que se passe-t-il si l’on en retire deux ?
Je sens quelque chose approcher. Je ne la visualise pas encore, mais je perçois l’écart nous séparant, et il se réduit de jour en jour. Nous allons à la rencontre l’un de l’autre. Je dois choisir : rester ou partir ! Mais je pense que dans les deux cas la fin sera la même : la mort.
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Naismith
Bavard
Naismith


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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyLun 29 Aoû - 10:46

Suite et fin

9ème jour.

Lucie et Franck se sont évanouis pendant leur garde. Tout comme auparavant nous n’avons rien trouvé qui puisse expliquer leur soudaine disparition, comme s’ils avaient été téléportés en un autre lieu. Le moral du groupe est très bas, les mots restent coincés au fond de nos gorges contractées par des nerfs bien trop sollicités.
Le Sergent a contacté la base : on continue ! D'une façon sèche, il nous a fait vérifier nos paquetages, éliminer tout ce qui ne nous servait plus à rien. Ensuite il est passé aux armes, nous les a toutes fait charger et ôter les sécurités. Mais même après s’est produit c'est sans enthousiasme que je me suis exécuté.
Durant la journée, j'ai essayé de ne pas penser aux autres, mais plusieurs fois j'ai fortement souhaité être à leur place. Cependant, en fin de matinée, un son est venu perturber mes réflexions. J’en ai immédiatement fait part au Sergent, mais il disait ne rien entendre, tout comme les autres. Il m’a dévisagé longuement avant de me demander si je me sentais bien. Malgré mon affirmation, il a ordonné à Sarah de m’ausculter, ce qu’elle a fait sans plus attendre. Il a attendu confirmation de sa part avant d’annoncer le départ. Durant tout le temps où nous parlions, je l’entendais distinctement : trois notes, deux basses une aiguë, qui s’élançaient à intervalle parfaitement régulier. Il s’est tu au bout d’une heure, mais depuis, je l’ai de nouveau entendu à plusieurs reprises, toutefois je n'ai pas osé en parler de nouveau. Ce son est-il réel ou bien s’agit-il d’une production de mon esprit ? Je ne saurais le dire. Je ne sais plus trop où j’en suis. Je crois que la seule chose qui me reste à faire c’est d’aller vérifier son existence. Pour l’instant il est face à nous et je n’ai qu’à attendre notre rencontre.
Tout à l’heure, juste après le repas, Sarah est venue me parler une nouvelle fois de ce son, me posant diverses questions dessus. Je voyais bien qu’elle non plus ne l’avait pas perçu, aussi je me suis contenté de répondre vaguement à ces demandes, évitant de lui avouer qu’il m’était parvenu plusieurs fois aux oreilles dans la journée. Chaque mot que j’aurais pu prononcer de travers ne m’aurait fait paraître que plus fou. Les regards de mes camarades pèsent déjà lourdement sur mes épaules. Je me sens comme une bête étrange que l’on observe avec curiosité, mais aussi avec une certaine peur. J’essaye de me voir au travers de leurs yeux mais cet exercice m’est trop dur. Je ne me reconnais plus. Les seules choses qui restent gravées dans mon esprit sont la marche de demain, quelques souvenirs de moi enfant et ce son qui vient d’apparaître. J’ai de plus en plus de mal à me rappeler d’autres choses, comme si une barrière s’était établi entre ma mémoire et moi. Le triangle musical vient de reprendre, plus près, plus fort, plus sûr. Personne d’autre ne semble l’entendre. Il m’ordonne de fuir, de quitter cet endroit où je n’ai pas ma place.

10ème jour.

Malgré toutes les précautions que nous avons prises la veille, nous n’avons pas retrouvé Sarah et Yann ce matin. Nous ne sommes plus que tous les deux à présent. Nous ne pouvions que rentrer, abandonner la mission, mais non le Sergent a décidé de poursuivre, il en fait une affaire personnelle. Il n'a même pas averti le centre de commandement. Il a l'air étrange, aussi étrange qu'un homme qui sait qu'il marche vers une mort certaine mais poursuit tout de même son chemin. Hier, pendant le garde il m’a demandé si je me sentais bien. Sa question n'était pas sur le ton de la sollicitude.
Je suis sûr et certain d'avoir entendu ce son, tout comme je suis sûr et certain de l'entendre maintenant. Il m'a accompagné toute la journée et Marc ne l'entendait pas. Ne s’adresserait-il qu’à moi ? Toutefois même si ce boum-bim-boum est inquiétant, je préfère marcher en sa compagnie, plutôt qu’en celle de ce sinistre silence qui nous a suivis jusqu’au cœur de notre sommeil. Je ressens de plus en plus la nécessité de partir loin, de fuir, de prendre une autre route. Cette perspective m'enchante presque, je la sens palpiter au bout de mes doigts. Je sais déjà ce que je ferais si je prenais la tangente, mais je ne peux pas l’abandonner, je ne peux pas me résoudre à le laisser aller vers sa fin sans tenter de l’aider.
Tout le jour j'ai senti ce conflit, cette division de mon être, voyager en moi. En l’accompagnant ainsi, je ne me fais aucune illusion, je cours à une mort certaine. Mais je lui dois la vie, tout comme je la devais aux autres, et c'est une dette que l'on n'efface pas comme ça. Cependant je ne partage pas sa soif de vengeance, d'autant plus qu’à mes yeux, leurs disparitions restent inexpliquées. Je n'essaye même pas de communiquer avec Marc. Il a le visage ravagé par la fatigue, ses yeux ne sont plus que des trous noirs. Son regard est celui d'un homme qui vient de perdre la raison et qui ne connaît qu'un seul but, qu'une seule façon.
Il prend la première garde, ce qui me soulage car je n'en peux vraiment plus.

11ème jour.

Depuis hier le tripode n'a pas cessé de flotter dans l’air, il s’est même intensifié durant la nuit. Une pluie sanguinaire s’est abattue sur nous pendant presque toute la journée.
Nos compagnons nous ont-ils quitté de leur propre chef ? Ont-ils perçu ce désir qui me pourchasse nuit et jour ? Ont-ils compris, eux aussi, que ce combat n'était pas le leur ?
Aujourd'hui le désir de fuir a presque atteint son apogée, plusieurs fois il s'en est fallu de peu pour que je ne tourne les talons. Pourtant je suis mort de peur. Je crains de quitter ce que je connais, j’ai peur de ce que je pourrais rencontrer sur mon chemin, peur d’avoir à regretter cette décision.
Que de peurs qui entravent mon action, qui paralysent ma liberté. Elles sont mes faiblesses et ma mort à petit feu. Elles me hantent, torturent mes nuits, m'interdisent toutes directions. Je me sens immobile dans le flux de la vie, un être stagnant en attente de sa décomposition. Là adossé contre un immense arbre bordeaux, perdu sur une planète qui devrait s’appeler Enfer, je suis vide, de sens, de vie. Ce lieu me mange, me consume petit à petit, il se nourrit de mes barrières. Je rentre dans un cercle vicieux où plus je place de remparts et plus il les dévore, son appétit allant toujours en grandissant, entravant toujours plus mon mouvement.
Le soleil déclinant illumine l’atmosphère d’un nouveau rouge. Malgré la densité, quelques rayons vermeils pénètrent la végétation et viennent frapper l’écorce bordeaux des arbres. Durant la journée j’ai ramassé quelques témoignages posthumes de cet enfer, un peu de terre…carmin, quelques feuilles…vermillons, des mousses, des cailloux dont les rouges ne portent pas de noms, mais qu’importe, personne ne les verra jamais, personne ne me retrouvera jamais au milieu de ce cauchemar rougeâtre. Ils ne feront que m’accompagner dans mon repos. J'ai perdu, je suis immobilisé par mes terreurs, je n'ai plus de force pour avancer, plus de force pour vivre. Et pourtant il y a toujours ce son qui m'invite au départ vers une autre route. Il est devenu oppressant tant sa demande est forte, et rassurant tant il ressemble aux battements de mon propre cœur.
Pour la première fois depuis deux jours, il vient de s'arrêter brusquement. J'ai simplement cru entendre comme un cri de délivrance.


Jour zero-A bord.

Les froides portes métalliques des caissons d'hibernation se soulevèrent au milieu de nuages glacés, libérant leur progéniture d'une gestation qui venait de durer six mois. Les appareillages électroniques branchés sur les corps entrèrent en action, inondant la pièce d'une multitude de crépitements. Doucement, les hommes et les femmes de la section H revinrent à la vie. Seul le sergent et le lieutenant de section avaient du mal à se réveiller, mais ce ne fut que l'affaire de quelques minutes.
La pièce dans laquelle on les avait plongés en sommeil artificiel durant tous ces mois leur paraissait agressive avec ces murs d'acier nus sur lesquels se reflétait la lumière froide et crue des néons. Elle était entièrement grise si l'on faisait abstraction des lettres rouges sur fond jaune des panneaux d'indications.
L'atmosphère glacée rendait leur réveil encore plus désagréable, et même s'ils y étaient habitués cela ne les mettait pas moins de mauvaise humeur. Nul ne pipait mot, si ce n'est un râle de temps à autre.
Après s'être débarrassés du fatras de câbles qui parcourait leur corps, ils se dirigèrent, comme mus par une commune impulsion, vers le centre de la pièce ou se tenait une longue table, elle aussi en métal. Les huit membres de la section passèrent les uns derrière les autres au distributeur de nourriture et allèrent s'asseoir sur les bancs gelés qui gardaient la table. Par les hublots de la pièce ils pouvaient contempler l'immense planète rouge autour de laquelle le vaisseau transbordeur se tenait en orbite. Mais leurs pensées étaient dirigées vers la nourriture non consistante qui leur avait été servie, plutôt que vers ce lieu où ils poseraient le pieds dans quelques heures à peine.
Une nouvelle fois ils ressentaient tous la désagréable sensation qu'on leur avait volé encore une partie de leur vie. Certes ils ne vieillissaient pas durant l'hibernation, mais le monde changeait constamment autour d'eux, et à chaque retour de mission il leur fallait se réadapter. Certains n'y arrivaient pas.
C'était le prix à payer pour les voyages spatiaux se disaient-ils, et cette condition faisait partie de leur boulot. Mais la plupart du temps ce n'était que des mots sans conviction. Au fond d'eux même ils avaient toujours la sensation de ne pas avoir existé pendant ces périodes, d'être des morts que l'on rappelait à la vie lorsqu'on avait besoin d'eux.
Ce sommeil était profond et vide de tous rêves. Ils se taisaient sur cette réalité, elle leur donnait l'impression de ne plus être tout à fait humain. Ils vivaient toujours ce sentiment au moment de leur premier repas, juste avant d’attaquer le travail. Tous le subissaient sauf un, qui malgré toutes les lois, avait rêvé durant son hibernation. Maintenant que son regard était fixé sur cette énorme boule rouge, ces images nées de son esprit s'écoulaient tel un film devant ses yeux. Il mangeait en silence, stupéfait, revoyant et subissant cet impossible songe. Douleur et folie se lisaient sur son visage. Il revivait ses peurs ainsi que les choses que lui avait enseignées cette magie de l'esprit. Il détourna les yeux de la planète avec difficulté et dévisagea un par un ses compagnons. Il prenait son temps sur chacun d’eux, découpant leurs traits, se remémorait les aventures qu’ils avaient vécues ensemble. Il n’en était pas un avec qui il ne possédait pas un lien qu’aucun être humain n’aurait pu briser. Pourtant son incroyable rêve venait de le faire. Lentement, d’un pas presque absent, il se dirigea vers le Sergent et plongea son regard dans ses yeux clairs. Il ressentait pour lui une admiration fascinante, accompagnée d’une crainte énorme. Mais rien de ce qu’il éprouvait pour son Sergent ou ses camarades ne put l’empêcher de prononcer d’une voix douce quoique ferme :
« Désolé Marc, cette fois je ne pars pas. »

(c'est la fin et c'est normal que ce soit le jour zero)
N.
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pepito
Bavard
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyLun 29 Aoû - 11:23

Naismith toutes mes felicitaions!!!!!!!!!!!!
C'etait trop fort!!!
Encore heureux que ta traductrice travaille le week-end!!
Encore merci pour cette histoire!!!
Enfin bon tout simplement MERCIIIIIII!!!!!!! Histoires, histoires quand tu nous prends Banane03
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mandalore
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyLun 29 Aoû - 15:02

c'est assez spécial comme fin mais j'imagine que c'était voulu !
On attend tous d'autres aventures mais il faut que tu rassures tes toktones !
Les voyages en hyperespaces sont bcp plus courts donc le recours a l'hibernation n'est plus d'actualité
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Pitchou
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyLun 29 Aoû - 22:50

Franchement j'ai bien aimé, on peut se poser plein de questions, comme par exemple.... Le soldat a t il fait un cauchemar oû a t il vu l'avenir ? hum hum hum...

J'aime bien ! Histoires, histoires quand tu nous prends Accord10
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crecki
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMar 30 Aoû - 2:40

moi j avoue que j ai pas encore eu le temps de tout lire donc je dirais ce que j en penses plus tard

desoler...
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mandalore
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends EmptyMar 30 Aoû - 9:43

ya pas une suite O_o

Et non, c'est fait que pour le lecteur s'imagine tout seul la suite... Smile
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MessageSujet: Re: Histoires, histoires quand tu nous prends   Histoires, histoires quand tu nous prends Empty

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